Ce livre est la suite de l’ouvrage du même auteur « Hippolite ou les orages de l’histoire » qui a servi de base à la conférence donnée le 15/02/2018 au SHD par le docteur Surville.
L’ALIMENTATION DES MARINS au temps de LA VOILE
2ème édition de l’ouvrage de Lucien Fournier
Vers les îles noires du Pacifique
Disponible chez l’auteur : jplyeu@hotmail.fr
16€ + 3€ de port
Bibliographie : L’Homme du grand fleuve
Biographie de Pierre Soulé par Catherine Chancerel.
La conférence donnée le 16 mai 2019 au CRDHM est basée sur ce livre dont voici les 1ère et 4ème de couverture.
Marie-Etienne Peltier Capitaine corsaire de la République
Marie-Étienne Peltier Capitaine corsaire de la République,
Ce nouveau livre d’histoire de Tugdual de Langlais, préfacé par Philippe Haudrère, professeur émérite des universités, est édité chez Coiffard à Nantes. Prix de vente 27,50 €uros.
À travers 240 pages, avec des illustrations en couleurs, l’auteur fait revivre la vie aventureuse d’un capitaine au long cours devenu capitaine corsaire sous la Révolution, à Charleston aux USA. Embarqué à partir de nombreux ports de France, ce corsaire n’est revendiqué par aucune ville, malgré une trentaine de prises. Ses voyages le mèneront sur quatre continents, pour finir sa vie à Madagascar à 48 ans.
Ce fils d’un armateur nantais, Jean Peltier Dudoyer, qui avait participé au soutien de l’Indépendance des États-Unis, va être une des causes involontaires de la déclaration de « Quasi-War » avec les américains !
Cet ouvrage a été présenté le 11 novembre 2017 à la clôture de l’Assemblée Général de la Société de l’Histoire de l’Ile Maurice aux Pamplemousses. Il a rencontré un accueil très favorable de la presse française et mauricienne et obtenu le prix littéraire de l’Académie de Bretagne et des Pays de la Loire pour 2018.
Tugdual de Langlais est membre de The Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius et de La Société de l’Histoire de l’Île Maurice dont il a créé le site Internet. Il a écrit plusieurs biographies pour le Dictionnaire de Biographie Mauricienne (DBM).
Pour plus d’informations :
http://www.delanglais.fr/Peltier/html/livreMEPeltier.html
L’armateur préféré de Beaumarchais, Jean Peltier-Dudoyer
Livre d’histoire de Tugdual de Langlais, préfacé par Patrick Villiers, professeur émérite des universités, chez Coiffard éditeur à Nantes. 350 pages avec illustrations en couleurs. 35,00 € en librairie ou sur Internet (ISBN : 9 782919 339280)
Ce livre fait revivre les aléas du métier d’armateur, comme celui des marins au commerce et en particulier du commandant sur qui reposaient de lourdes responsabilités et qui, une fois en mer ne pouvait compter que sur lui-même et son équipage.
Jean Peltier Dudoyer a armé des navires pour la traite puis en soutient à l’escadre de Rochambeau lors de la guerre d’indépendance des colonies anglaises d’Amérique du nord ; pour les mêmes activités mais cette fois-ci au bénéfice du Cap de Bonne-Espérance en lutte avec l’Angleterre. Il a ensuite pris la route de l’océan Indien… pour se marier.
Pour en savoir plus :
http://www.lemauricien.com/article/histoire-role-considerable-des-armateurs-la-marine-francaise
Tugdual de Langlais est membre de The Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius et de La Société de l’Histoire de l’Île Maurice. Il a écrit plusieurs biographies pour le Dictionnaire de Biographies Mauriciennes.
Un ingénieur de la marine au temps des lumières
Livre de Jacques Charpy, avec la collaboration de Marc Fardet, aux Presses Universitaires de Rennes, préface de Denis Woronoff.
Ce livre est une transcription des carnets de Pierre Toufaire de 1777 à 1794.
Souvenirs de navigation
Ouvrage de Philippe Bouthet du Rivault, mai 2014, 186 pages, 50 photos et cartes.
Prix Bravo Zoulou (BZ) 2014 de l’ACORAM (Association des officiers de Marine de réserve)
N° ISBN : 978-2-954 9110-0-7
Prix 19€ (+6,00 € pour envoi postal),
en vente chez l’auteur : pb-du-rivault@orange.fr
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Appréciation de la revue Marine & Océans :
Pour ceux qui croient que la CGT était un syndicat ouvrier écroulé à la suite du mur de Berlin, il est utile de rappeler que la Compagnie Générale Transatlantique a joué un rôle déterminant avec ses bateaux, ses officiers et ses équipages dans le redressement de la France et de son commerce durant les 30 glorieuses. La Confédération Générale des Travailleurs se chargeant, de son coté, d’écarter les armateurs et les affréteurs des grands ports français.
Ce livre de mémoires sympathique et intéressant nous aide à comprendre le métier des officiers de pont vers les années soixante et les évolutions rapides qu’ils durent gérer.
Il nous entraîne aux Antilles, en Algérie, sur la côte ouest des Etats-Unis via Panama et en Europe du nord..
Un bateau gris parmi tout ces cargos blancs : le BC Malgache. Une histoire à la James Bond parmi ces bananes réfrigérée entre 11.8 et 12.2°C : l’explosion du La Coubre à Cuba en 1960.
J’ai pris un plaisir certain à lire les commentaires avisés sur le comportement d’un cargo par mer grosse ou bien sur les joyeusetés de la navigation à l’estime et astronomique.
Bien illustré, sa lecture est plaisante et ne manquera pas d’intéresser ceux qui ont navigué dans la marine marchande ou qui sont proches de ce milieu.
1ère et 4ème de couverture du livre
Lapérouse en baie d’Hudson
Livre d’Alain Barres :
LAPEROUSE et ses compagnons dans la baie d’Hudson
On a beaucoup écrit et publié sur le voyage de Lapérouse et sa fin mystérieuse.
Cet ouvrage concerne un épisode moins connu mais décisif dans la carrière du navigateur albigeois qui s’est plusieurs fois illustré pendant la guerre d’Indépendance américaine.
Après le succès français de la Chesapeake et malgré la défaite des Saintes, l’état-major de la marine décide de lancer un raid à l’assaut des comptoirs anglais de la baie d’Hudson. Lapérouse est chargé d’exécuter les ordres du roi. Il appareille de Saint-Domingue le 31 mai 1782 avec un vaisseau, deux frégates et plus d’un millier d’hommes.
La rivalité franco-anglaise dans les parages glacés du Nord canadien n’est pas nouvelle. Entre 1668 et 1713, la guerre des fourrures avait déjà opposé côté français des acteurs fougueux et intrépides : Groseilliers, Radisson, d’Iberville et côté anglais la tenace et pragmatique Compagnie de la baie d’Hudson qui finit par s’imposer avec moins de panache, mais en récoltant les fruits d’un commerce prospère et discret. Après soixante-dix ans d’une paix relative, les Français s’engagent dans une nouvelle provocation.
Une douzaine de documents français et anglais, pour la plupart inédits, dont le journal de Lapérouse et le récit de Monneron permettent de revivre cette aventure dangereuse.
Lapérouse raconte le voyage à la première personne et nous fait partager toutes les difficultés de la navigation. Début juillet, la division s’engage dans les glaces du détroit d’Hudson. La rencontre avec les Esquimaux étonne et fascine les marins et les officiers qui découvrent une humanité dont ils ignorent presque tout. Libérés des glaces, les trois bâtiments approchent des forts après une navigation périlleuse, sans carte précise, dans une mer peu profonde parcourue de courants violents et parsemée de bancs de roches et de vase. Les forts anglais se rendent sans difficulté, mais les Français sont épuisés par leur lutte contre une nature hostile : pluie, froid, tempêtes, longues marches dans les marais, naufrages de chaloupes. Le scorbut ravage les équipages, ce sont des hommes malades et affamés et des bateaux en avarie qui prennent le chemin du retour vers Brest et Cadix, où ils arrivent le 12 octobre, cent trente-quatre jours après le départ du Cap Français : une misssion accomplie au prix fort.
Monneron apporte la dimension sensible et humaine, s’intéressant aux hommes, à leur courage, à leurs forces et leurs faiblesses. Il est touché par le sort des Anglais et des Indiens, victimes d’un conflit qui les concernait si peu : «Je n’aime pas cette façon de faire la guerre ›› écrit-il. Son anglophilie le conduit même à faire une sorte d’éloge des hommes de la Compagnie dont il admire le travail et la saine gestion des affaires, consacrant de longs passages à décrire l’histoire et le fonctionnement de la Compagnie de la baie d’Hudson. De leur côté, les prisonniers anglais confirment dans leurs témoignages le comportement très civil des Français, qui les ont aussi bien traités que possible, par contre plusieurs s’insurgent contre le manque de combativité des gouverneurs des forts qui ne firent aucun effort pour résister.
Malgré quelques provisions qui leur furent laissées, les vraies victimes du raid furent cependant les Indiens qui après la destruction des forts furent privés des ressources du commerce qui les faisaient vivre.
En regard de son coût humain et compte tenu de son faible intérêt militaire, on s’interroge sur l’utilité de cette expédition. L’indépendance des États-Unis était acquise depuis Yorktown et la Compagnie de la baie d’Hudson restaura rapidement son commerce.
En revanche, on ne peut qu’apprécier la qualité de l’exploit maritime accompli dans un environnement aussi hostile, ce qui détermina le choix de Lapérouse, de son fidèle second de Langle et du subtil Monneron pour former l’ossature de l’état-major du voyage autour du monde.
Dans le domaine de la littérature de voyage maritime, la mise en parallèle des témoignages, la rigueur du journal de bord de Lapérouse, le récit érudit et souvent émouvant de Monneron nous donnent l’occasion rare de partager ce qu’était la vie difficile, mais exaltante, de ces marins d’exception engagés dans les bouleversements de la fin du XVIIIème siècle.
Ce livre est préfacé par Marie-Christine Pestel, Présidente honoraire de l’Association Lapérouse Albi-France.
L’auteur
Alain Barres a toujours cherché à faire partager sa passion de l’histoire, de la mer et des bateaux par son métier d’enseignant mais aussi par son engagement associatif et ses recherches dans le domaine du patrimoine maritime, participant en particulier à la création du musée Lapérouse d’Albi.
EAN 9782842657086
Prix public TTC : 26,50 euros
Parution en librairie : 5 juillet 2012 – Diffusion : POLLEN
Éditions La Découvrance, juin 2012, 10 rue Jean Perrin, 17000 La Rochelle
Jean Bart corsaire du roi Soleil
Biographie de Jean Bart par Patrick Villiers.
(Fayard, 520 p., 25€)
Son titre de gloire est connu : corsaire du Roi-Soleil. Mais sait-on tout de Jean Bart, « seul roturier recruté comme lieutenant de vaisseau en 1678« , qui se lança dans la guerre de course au moins autant par désir d’aventure que par volonté de s’élever socialement. Patrick Villiers, professeur à l’université du Littoral Côte d’Opale, a bien compris qu’il fallait aller au-delà du mythe. Or, le Dunkerquois a multiplié les exploits -des premières prises de convois hollandais à sa qualité de chef d’escadre -, au point que sa bravoure et son sens tactique reviennent constamment dans les témoignages de ses contemporains.
Refusant l’hagiographie, l’auteur trouve en racontant la marine française sous Louis XIV – son armement, ses chefs, ses conquêtes… – le meilleur moyen pour éclairer Jean Bart et sa trajectoire avec objectivité. Avant d’être patriotiques, les combats des corsaires sont d’abord et avant tout « économiques » : on parle essentiellement de soldes, de prises et de crise des équipages. Celui qui sera anobli en août 1694 n’est pas dupe sur les motivations de ses compagnons : « il n’y a qu’une grande liberté et un gain apparent qui puisse attirer le matelot (…), qui ne demeure qu’où il se trouve le mieux. » Il n’empêche, il faut du courage pour défier les vents et les bâtiments ennemis.
Bataille de légende
La plupart des grands hommes fondent leur légende sur un épisode phare. Celle de Jean Bart s’enracine en 1694 au large de l’ile néerlandaise de Texel, où sa petite escadre défait l’adversaire hollandais – « une violence extrême dans un temps relativement court » et surtout récupère une flotte française de plusieurs dizaines de bateaux chargés de vivres. la reprise d’un convoi qui épargne au pays la famine vaut au corsaire d’être distingué par le roi « tant par l’ancienneté de ses services que par la qualité de ses actions et de ses blessures« . C’est effectivement une vie trépidante que déroule Patrick Villiers, dans un climat historique aussi agité que passionnant.
Article de Frédéric de Monicault dans le Figaro Littéraire du 18 avril 2013.