La bataille de Velez-Malaga (1704)

Conférence de Patrick Villiers le jeudi 12 mars 2020 à 18h au SHD

Avec la levée progressive du confinement, cette conférence peut enfin être fixée au mardi 22 juin 2021 à 18h30 à la Corderie royale.

ATTENTION : en raison des contraintes COVID le nombre de participants est limité. L’inscription est OBLIGATOIRE (M. Michel Nodet 06 26 04 78 34)

Réétudier la bataille de Velez-Malaga de 1704 en s’interrogeant sur le rôle des vaisseaux de 1er rang est également une manière de faire un bilan de la construction navale sous Louis XIV.

Vaisseaux de 1er rang, de 2e rang, navires amiraux, trois-ponts de 80 canons, 90 canons voire 110 canons, ces dénominations changent fortement au XVIIe siècle comme nous le verrons. Elles correspondent cependant à la notion de « capital ship » que l’on pourrait traduire par navire de commandement ou navire amiral. Pour l’essentiel, en Méditerranée ou dans les eaux européennes, ce sont des trois ponts commandés par des chefs d’escadre, des lieutenants-généraux ou des amiraux à la tête d’une division, d’une escadre, voire d’une flotte. Ce concept inventé par les Anglais avec le Prince Royal est cependant repris par les Hollandais mais surtout par les Français. Qui ne connait les noms du Soleil Royal construit à Brest, des  Royal Louis et Saint-Philippe construits à Toulon ou du Fier construit à Rochefort. Réétudier la bataille de Velez-Malaga de 1704 en s’interrogeant sur le rôle des 1er rang est également une manière de faire un bilan de la construction navale sous Louis XIV.

L’histoire oubliée de la dernière expédition de Cavelier de La Salle

Conférence de Bernard Allaire du 26 mai 2020.

A une époque où les marins ne savaient pas déterminer leur longitude la reconnaissance des côtes était particulièrement délicate. A la recherche de l’embouchure du Mississippi, l’expédition de Cavelier de La Salle s’est terminée par une tragédie après la perte de son navire, La Belle, dans la baie de Matagorda au Texas, située près de 600 kilomètres  plus à l’ouest de l’embouchure recherchée !

Le Lieutenant de vaisseau Joseph-René Bellot

Conférence de l’amiral Bellec le jeudi 1er octobre 2020 à 18h 00

L’épisode le plus dramatique de la recherche du passage du nord-ouest à travers l’Arctique canadien, fut la disparition au milieu du XIXe siècle des deux navires commandés par Sir John Franklin. Issu d’une famille modeste, Joseph-René Bellot qui avait fait de Rochefort sa ville d’adoption, fit entrer la France dans la grande histoire de l’exploration arctique en se portant volontaire pour participer aux expéditions de secours. Comme Cook, Lapérouse ou Dumont d’Urville, Bellot connut une fin tragique. Elle en fit un héros bien moins célèbre qu’eux, parce que l’engagement de ce jeune officier de Marine n’était pas une affaire d’État. La biographie trop vite arrêtée de Joseph-René Bellot a la dimension émouvante d’un journal intime.

De la frégate légère à la frégate dite de VIII

De la frégate légère à la frégate dite de VIII

Conférence par Jean-Claude Lemineur le mercredi 29 avril à 18h au SHD

En raison du confinement, cette conférence a été reportée au jeudi 28 octobre 2021.

Durant le 17e siècle, le vaisseau souffre structurellement de qualités nautiques médiocres, inhérentes aux conceptions architecturales adoptées à l’époque et imposées en grande part par les militaires.

Militaires et maîtres-charpentiers ont rapidement conscience de ces défauts.

Des solutions sont adoptées, visant à réduire la hauteur des œuvres-mortes, et à donner plus de longueur aux batteries, accroissement qui augmente à poids égal, la surface du plan de flottaison, et qui permet d’affiner les carènes.

A ces mesures s’ajoute celle très importante de réduire la pesanteur du bâtiment. Elle sera à l’origine d’une lignée de frégates portant une artillerie progressivement plus puissante, mais conçues sur les mêmes bases : les frégates de XII, de XVIII et de XXIV, ces chiffres indiquant le calibre des canons de la batterie basse.

Mémoires de Polony, officier négrier

Conférence de Louis-Gilles Pairault, à 18h00 au Service Historique de la Défense, 4 rue du Port à Rochefort.

Louis-Gilles Pairault est le conservateur des archives départementales de la Charente-Maritime. Avec Albert-Michel Luc, il a co-écrit un livre relatant la vie de cet officier de Marine originaire de Rochefort.

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C’est l’un des derniers officiers négriers français. Originaire de Rochefort, orphelin de peu de fortune, il entre d’abord dans la marine de guerre et participe aux prémices de la guerre d’indépendance américaine. La paix revenue, le jeune officier se tourne vers un commerce alors florissant, la traite négrière, avant de reprendre un parcours militaire.

Conservés aux Archives départementales de la Charente-Maritime, les mémoires qu’il rédige sont un témoignage rare sur cette période de l’histoire à la fin du XVIIIe siècle marqué par les guerres, de celle d’indépendance américaine aux guerres de la Révolution et de l’Empire, et par un commerce, la traite des Noirs, qui pour être encore ordinaire, n’en connaît pas moins sa première abolition.

Evolution des marines marchandes française et anglaise de l’Après-Guerre (39-45) à nos jours

Conférence par Philippe Bouthet du Rivault le jeudi 5 décembre au Service Historique de la Défense 4, rue du Port à Rochefort.

Officier pont à la Compagnie Générale Transatlantique dans les années 60, Philippe Bouthet du Rivault a renoué avec le milieu maritime à la retraite. Il a d’abord publié ses souvenirs de navigation, montrant les bouleversements qu’a connus son premier métier en l’espace d’un demi-siècle.

Grâce aux archives de l’antenne de Rochefort du SHD, il a ensuite écrit une Histoire du pilotage maritime dans les pertuis charentais puis La navigation au XVIIIe à la lumière du Journal de Bord de L’Hermione, préfacé par le commandant Cariou.

Philippe Bouthet du Rivault est également Lieutenant de Vaisseau honoraire.

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Un bateau de la liberté nommé Pierre Soulé

Conférence de Catherine Chancerel le 16 mai 2019 à 18h00 au Service Historique de la Défense 4, rue deu Port à Rochefort.

Catherine Chancerel est avocate au barreau des Hauts-de-Seine.  Passionnée d’histoire, Catherine Chancerel est à l’origine de la redécouverte de ce Français méconnu mais toujours célébré aux Etats-Unis.Elle a publié une biographie de Pierre Soulé sous le titre L’Homme du Grand Fleuve. Continuer la lecture de « Un bateau de la liberté nommé Pierre Soulé »

De l’Iroquoisie à Marseille : des galériens iroquois du Roi Soleil passant par Rochefort (1687-1689)

Conférence de Laurent Busseau le 10 avril 2019 à 18h00 au Service Historique de la Défense, 4 rue du Port à Rochefort.

Historien consultant sous le label Historien sans Frontière, Laurent Busseau possède une maîtrise en histoire et un certificat en journalisme (Université de Montréal). Il est conférencier auprès des Belles Soirées de l’Université de Montréal et présente Histoire des Cantons de l’Est et Histoire du lac Champlain à l’UTA de l’Université de Sherbrooke. Il a publié récemment en collaboration avec la Société d’histoire de Missisquoi (Stanbridge East) aux Éditions Histoire Québec, un livre historique sur les invasions irlandaises féniennes entre 1866 et 1870 au Québec. Passionné par la culture amérindienne, il présente l’histoire iroquoise en conférence sous l’angle diplomatique et anecdotique.

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